LA VIE DE GALILÉE,
BERTOLD BRECHT
Mise en scène : Frédérique LAZARINI
Co-production : Compagnie Minuit Zéro Une & La Scène à Paris.
Dramaturge : Didier LESOUR
La vie de Galilée pose un problème d’ordre éthique : la recherche scientifique peut-elle rester « pure » ? En d’autres termes : tous les moyens sont-ils bons pour arriver à la découverte ?
Ce problème éthique est indissociable d’un autre problème, politique celui-là : qu’en est-il de la liberté de la recherche si on ne bénéficie pas en même temps des moyens nécessaires à son exercice ?
Brecht a remanié toute sa vie cette pièce en fonction des événements historiques qu’il vivait : en 1938 au moment de son propre exil, fuyant le nazisme ; en 1945 après l’explosion atomique d’Hiroshima ; en 1956 après son retour en RDA. Des préoccupations et des interrogations multiples coexistent ainsi dans La Vie de Galilée. Il n’y a pas, dans cette pièce-fleuve, une « pensée unique », fût-elle testamentaire, mais au contraire l’appréhension d’un horizon élargi.